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Les attestations dans les dossiers : bien plus qu’un formalisme
Le 23 septembre 2025, Camille Lancesseur (Quatre et Associés) était l’invitée du jour de la communauté des certificateurs. En tant qu’experte de la note d’opportunité, Camille est venue nous partager ses conseils pour joindre à son dossier d’enregistrement RS, des attestations pertinentes et impactantes.
Souvent perçues comme un simple document administratif, les attestations constituent la preuve vivante de la valeur d’une certification.
Pourquoi ces attestations sont-elles stratégiques ?
Les attestations apportent une crédibilité externe qui vient renforcée la note d’opportunité et démontrant la valeur d’usage de la certification professionnelle.
Elles incarnent la reconnaissance du marché et confirment l’utilité réelle des compétences dans les organisations.
Elles permettent de :
Attester de l’utilité des compétences en situation réelle,
Montrer leur impact sur l’activité et les organisations,
Confirmer la récurrence du besoin dans le secteur,
Démontrer l’effet sur l’employabilité des certifiés.
Ce qui change : la cohérence avec l’analyse de cohorte
Depuis l’introduction obligatoire de l’analyse de cohorte, les attestations doivent s’inscrire dans une logique de cohérence globale.
Elles ne sont plus isolées : elles illustrent les données quantitatives du dossier en racontant les parcours professionnels et les évolutions des certifiés.
L’attestation devient ainsi un récit ancré dans la réalité du marché de l’emploi.
Le choix des attestants : une étape stratégique
Le choix des attestants renforce la crédibilité du dossier :
Managers, RH, encadrants directs : des témoins privilégiés ;
Clients, dans le cas des indépendants, pour démontrer la valeur d’usage des compétences ;
Diversité des profils : un facteur clé de représentativité.
Chaque attestation doit refléter une facette du secteur visé et dialoguer avec les autres éléments du dossier.
L’interview : poser les bonnes questions
Une attestation réussie naît d’un entretien bien mené.
Voici les 5 questions fondamentales à poser à l’attestant :
Dans quel contexte le besoin en compétences a-t-il été identifié ?
Pourquoi cette personne en particulier, quel était son contexte professionnel ?
Une fois acquises, comment les compétences ont-elles été mises en œuvre (situation réelle, projet, mission) ?
Quels bénéfices concrets pour l’organisation ?
Quelle récurrence du besoin dans le secteur ?
Bonnes pratiques : les incontournables
Les attestations les plus solides respectent quelques principes essentiels :
Singularité : chaque attestation doit raconter une histoire unique ;
Validation : relire systématiquement avec l’attestant, c’est un document légal ;
Formalisme : papier à en-tête, signature, tampon, copie d’identité ;
Concision : 1,5 à 2 pages maximum.
Avant toute finalisation, interrogez-vous : Cette attestation dialogue-t-elle avec ma note d’opportunité et mon analyse de cohorte ?
Les 5 règles d’or à retenir
Diversité des profils d’attestants
Cohérence avec les données et la note d’opportunité
Vérité et crédibilité avant tout
Préparation et accompagnement des attestants
Respect du formalisme et des exigences légales
Les attestations ne sont pas un simple passage obligé : elles incarnent la légitimité, la valeur et l’impact d’une certification.
Elles démontrent comment les compétences certifiées transforment les pratiques professionnelles, soutiennent l’emploi et répondent aux besoins concrets du marché.
Pour aller plus loin ...
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